DO&JOB : le métier de consultant fonctionnel
Découvrez le portrait de Pierrick, consultant fonctionnel chez DO&GO.
Lors d’un projet informatique, nos clients rencontrent différents collaborateurs : développeur, consultant, directeur technique ou encore au chef de projet… Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans le rôle de chacun. Découvrez le portrait de Pierrick Maillard, consultant fonctionnel chez DO&GO depuis 2 ans et demi.
Alyssé: est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Pierrick : je suis Pierrick Maillard. J’ai fait une école d’ingénieur à Tarbes (65) ensuite je suis parti dans le secteur de l’aéronautique pendant 15 ans. Je faisais déjà un petit peu de traitement de base données, d’informatique de type bureautique .J’ai acquis mes compétences informatiques au fil de mon expérience. En venant dans la région d’Alès (30), je ne trouvais pas de travail dans l’aéronautique. Je voulais me réorienter dans l’informatique, car j’étais assez curieux. J’ai orienté mon CV vers ce secteur et j’ai été embauché chez DO&GO pour le poste de consultant fonctionnel.
A : DO&GO est ta “première expérience” dans l’informatique en tant que consultant ?
P : oui. Sachant qu’il n’y a pas d’école de consultant fonctionnel. C’est un poste qui est assez vague. C’est-à-dire qu’il peut changer selon les entreprises. Il n’y a pas de missions clairement définies. Et autant sur l’informatique pure, tu vas avoir des compétences techniques qui sont faciles à évaluer d’un autre côté il y a une bonne partie de relationnel avec le client, d’organisation, de structuration pensée des clients. Qui font que même en venant d’un autre domaine d’activité comme moi et si tu as l’esprit qui est bien tourné tu pourras rapidement faire l’affaire.
A : ça répond un peu à ma deuxième question qui est : comment définis-tu ton métier ?
P: oui, voilà ! Il y a du relationnel, il faut savoir schématiser. Cela veut dire de représenter, retranscrire ce que le client te dit en dessin. Il faut savoir théoriser, conseiller et proposer.
A : comparer à un commercial, ce qui différencie ton métier, c’est que tu n’as pas l’aspect vente ?
P : oui, voilà ! Il y a une petite partie qui pourrait se rapprocher du commercial. Dans le sens où tu as la relation avec le client et à la fin du projet, tu as la possibilité de proposer des évolutions futures.
A : d’accord. Tu interviens principalement après la contractualisation ?
P : oui, tout à fait. Je peux arriver avant dans le processus. Si par exemple on a besoin de faire une démo, de spécifier ou faire une estimation et pour comprendre les besoins des clients. ça m’arrive d’intervenir avant. J’envoie mes recommandations aux partenaire ou au commercial DO&GO.
A : si j’ai bien compris, ton rôle est de définir et de schématiser le besoin du client pour qu’après on mette en place des solutions adéquates ?
P: en effet ! Après, je vais faire partie de la solution. Pour la partie configuration, je vais mettre en place la solution qui touche au fonctionnel du projet. Le métier de consultant fonctionnel se divise en deux dimensions : une première partie est le consultant, ça sera plus de définir ce que le client souhaite. Une seconde partie “concepteur”, qui va être de réaliser dans Visiativ ce qu’on peut faire. Après, si ce sont des parties trop techniques, se sera délégué aux développeurs. Mais sur une bonne partie des projets qui me sont confiés, on peut réaliser 80 % à 100 % des projets uniquement fonctionnels. Parce que Visiativ est très user-friendly, enfin, c’est vraiment une approche processus. Tu n’as pas besoin d’être développeur pour utiliser Visiativ .
A : nous avons vu un peu que le métier de consultant fonctionnel, c’est du conseil et de la schématisation des processus. Comment s’organise ton quotidien ?
P: ce sont souvent des discussions avec le client. C’est-à-dire qu’entre le chef de projet, le développeur chez nous et le client, c’est souvent toi qui vas présenter au client ce que tu as fait, ce qui a été fait. Si c’est le développeur qui l’a fait, c’est toi, consultant qui va présenter au client. Je fais aussi des ateliers pour former les utilisateurs finaux. Tu es vraiment cette interface qui va prendre tous les retours des clients, qui seront ensuite transmis aux développeurs. Tu es un peu l’intermédiaire entre tous ces métiers. Et puis, tu as toute la partie formation que tu vas pouvoir faire sur les outils, le développement et tu as aussi un peu d’accompagnement après une fois la mise en production faite. Après, c’est un peu de la gestion de projet. Matthieu en fait, moi aussi. Généralement, on se retrouve à faire de la gestion de projet sur des petits projets. Je vais faire le suivi du client. Souvent, je fais les réunions et j’organise les plannings, etc. Ce que ne fait pas normalement un “pur” consultant fonctionnel.
A : finalement, tu as un peu une double casquette ?
P: oui, la plupart du temps.
A : ça fait combien de temps que tu es consultant fonctionnel ?
P : je suis arrivé en janvier 2020, donc ça fait 2 ans et demi.
A : et en arrivant, tu avais un peu de connaissance en langage informatique, langage développeur ?
P : un peu. J’avais un peu de connaissance sur de la structuration où j’avais fait du VBA Excel. C’est un langage très basique, qu’on trouve dans tous les fichiers Excel. Et j’avais appris comme ça, en me formant sur le tas. Mais comme je le disais, Visiativ est réellement fait pour que tu puisses te débrouiller sans savoir coder. Du coup, j’ai plus appris parce que j’étais curieux. Je demandais aux développeurs ce qu’ils avaient fait pour comprendre un peu leur métier. Mais un consultant fonctionnel pourrait tout à fait travailler sans avoir besoin d’aller dans le code. Pour moi, c’était plus de la curiosité, car tu baignes dedans, je suis toujours intéressé par ce qui se passe à côté.
A : oui, tu n’as pas eu un lexique avec tous les termes techniques ? (humour)
P : non, j’ai eu plus sur le lexique Visiativ. J’ai appris assez vite, par exemple pour Visiativ , je pense qu’en 6 mois, j’avais un niveau assez correct pour aller voir les clients. C’est un métier assez intuitif. Donc j’ai appris le logiciel Visiativ et une fois que j’ai commencé à pratiquer, j’ai appris assez rapidement en termes de compétences.
A : qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton métier de consultant fonctionnel ?
P : j’aime bien l’autonomie et la liberté que tu peux avoir. Tu es assez maître de ton avenir sur le projet. Et j’aime bien la relation avec le client, pouvoir traduire ses idées en réalisations concrètes, voir un peu qu’il est content de ce que je lui montre. La plupart du temps, ça se passe bien avec les clients, c’est assez intéressant de faire partie de la discussion.
A : il y a un projet qui t’a marqué plus qu’un autre ?
P : je vais dire CEVA, le projet LCM, car c’est un des projets qui s’est terminé récemment. C’est un projet important, avec un impact sur toute l’entreprise. Il a été prenant jusqu’au bout, il demandait pas mal d’applications. On a livré le projet et le client était satisfait. C’était bien de voir le résultat sur un projet tel que celui-ci. C’était un projet où on partait de zéro, qui est plus intéressant que les projets Visiativ où on fait plus de l’adaptation. Dans le projet LCM, on avait un cahier des charges avec les demandes client. C’est vraiment très intéressant d’imaginer des solutions.
A : par rapport à tes autres expériences, qu'est ce qui fait la différence chez DO&GO ? Bien que ce ne soient pas les mêmes métiers, ils ne sont pas réellement comparables.
P : si, ça reste comparable malgré tout. La différence chez DO&GO, c’est que c’est un peu plus technique. C’est plus intéressant et il y a aussi toute la partie relation client que je n’avais pas avant.
A : oui, en tant qu'ingénieur, on n'a pas cette partie relation client ?
P : j’étais dans un bureau d’étude, c’était que des clients internes et ce n’était pas du tout la même gestion. Il n’y avait pas une partie où il fallait pointer son temps, etc. C’est un peu différent, ce n’est pas tous les jours facile à gérer, mais c’est intéressant. Après, j’ai aussi beaucoup plus d’autonomie chez DO&GO et ça me plaît bien.
A : D’accord. Par rapport à Visiativ tu as toujours le rôle dans le processus ?
P : oui, en général Visiativ fait la première approche, nous intervenons quand le contrat est signé et que les spécifications sont déjà définies. Sur les projets Visiativ, on enlève toute la partie définition du besoin. Pour le reste, ça va varier en fonction du projet, mais sinon je garde les mêmes fonctions.
A : dans le futur, tu te vois devenir développeur ?
P : ah non ! (humour) Je me vois plus sur de la gestion de projet global. C’est-à-dire intervenir sur des projets DO&GO sans être consultant, mais ne faire que de la gestion de projet. J’aimerai plus superviser, gérer les délais une fois qu’on aura grossis un peu plus. Après, sur la partie développement, j’en ai assez dans mes missions actuelles pour être intrigué et curieux. Mais de là à passer mes journées à faire ça, non ! (humour)